Jour 1 : Les lacs de Vens, un incontournable du Mercantour
Nous partirons du Hameau du Pras jusqu’au refuge de Vens
Altitude min : 1642
Altitude max : 2591 m
Dénivelée total : + 950 m
Dénivelée total : – 230 m
Temps de marche : 8 km – 4h
Dans un premier temps nous remonterons le vallon de Tortisse pour rejoindre le col du Fer et la frontière franco-italienne. D’ici nous aurons une superbe vu sur la Vallée Stura, le Mont Viso, les alpes italiennes, mais aussi les aiguilles des Tortisses et la belle Vallée de la Tinée. La descentes jusqu’au refuge de Vens sera accompagné d’un panorama extraordinaire, un des plus beau paysages des alpes-maritimes, à savoir les 6 lacs de Vens qui se succèdent en cascades. À ne pas manquer !
Jour 2 : Sur les balcons du Mercantour
Du refuge de Vens au refuge du Rabuons
Altitude min : 2280m
Altitude max : 2523m
Dénivelée total : +495m
Dénivelée total : -350m
Temps de marche : 13 Km – 6h30
Après un bon petit déjeuné, nous descendrons le long de ces fameux lacs de Vens avant d’emprunter le tracé historique du « chemin de l’energie ». Une journée riche en panorama avec un cheminement en balcon, pleine vue sur la vallée de la Tinée, les Préalpes du pays d’azur dominées par les cimes escarpé du massif du Mont des Ténèbres (Mont Ténibre). Nous ferons un petit excursion autour des lacs du Fer au travers de belles roches cristallines avant de regagner le chemin de l’énergie. Nous arriverons au Lac du Rabuons et son fameux
« cirque de la colère » où nous dormirons dans un refuge posé sur un magnifique verrou glacière. De quoi nous offrir une superbe vu à la fois sur la Vallée de la Tinée et sur les hauts sommets qui forment comme un écrin de roche autour du 3éme plus gros lac des alpes- maritimes.
Jour 3 : Colla Lunga, un célèbre passage de contrebande !
Depuis le refuge du Rabuons jusqu’au Hameau de San Bernolfo
Altitude min : 1910m
Altitude max : 2562m
Dénivelée total : +665m
Dénivelée total : -1 250m
Temps de marche : 16 Km – 6h30
Notre Traversé continuera en balcon, surplombant les hameaux de Douans et du Cialanciers. Tout au long de la journée nous aurons un œil sur le Mont Mounier, posé comme une sentinelle au milieu du paysage marquant, depuis la mer, les premiers contrefort du Mercantour. Nous traverserons une première fois la frontière pour rejoindre le hameau pittoresque de San Bernolfo par un col historique et lieu de légendes : le pas de Colle
longue.
Jour 4 : Sous le géant Ischiator..
Depuis le hameau de San Bernolfo jusqu’au refuge de Migliorero
Altitude min : 1660
Altitude max : 2470
Dénivelée total : + 850 m
Dénivelée total : – 390 m
Temps de marche : 5 km – 5h
Nous quitterons le traditionnel hameau de San Bernolfo, authentique hameau de contrebandiers avant de nous engager dans l’ascension du col Laroussa. Cette étape se termine au refuge de Migliorero, magnifique manoir posé au dessus des lacs inférieur de l’Ischiator : Un paysage à couper le souffle, une ambiance féerique garantie ! C’est l’endroit idéal pour prendre un peu de repos à mi-parcours. Pour ceux qui se sentent de continuer,
nous pourrons, selon les conditions météorologique, monter jusqu’aux lacs médians de l’Ischiator 300 m de dénivelé plus haut et profiter de la vu magnifique sur les montagnes du Piémont.
Jour 5 : Sur le chemin de « la Routo »..
Départ de Migliorero jusqu’à Pontebernardo
Altitude min : 1730
Altitude max : 2560
Dénivelée total : + 660 m
Dénivelée total : – 1460 m
Temps de marche : 10km – 6h
Depuis le vallon de Migliorero, nous partirons en direction du Passo di Rostagno. Au programme des belles vallées alpines, sauvages, sous le regard bienveillant du Mont Ténibre. Nous passerons par le refuge Zanotti et il passo sottano di scolettas avant de rejoindre le refuge privé de Talarico. Nous descendrons tranquillement le long du vallon de Pontebernardo jusque dans la Vallée Stura, au très charmant hameau de Pontebernardo.
Pour ceux qui le souhaitent, nous visiterons l’éco-musée du Pastoralisme consacré à l’ancien chemin de transhumance, dit « la Routo » en patois occitan. Il reliait jadis les plaines de la Crau aux alpages piémontais. Cela sera l’occasion de faire un point historique sur l’émigration piémontaise en Provence, d’approfondir l’histoire de la frontière alpine et les relations tissé entre les habitants des vallées de la Haute-Tinée, de la Stura et de l’Ubaye. Nous comprendrons alors pourquoi ces trois vallées font partie de ce que l’on appel les « vallées occitanes ».
Jour 6 : Le hameau de la contrebande
Départ de Pontebernado jusqu’au hameau de Ferrer
Altitude min : 1350
Altitude max : 2260
Dénivelée total : + 1160 m
Dénivelée total : – 400 m
Temps de marche : 10 km – 6h
Depuis Pontebernardo, nous reprendrons notre ascension par hameau de Murenz jusqu’au magnifique sommet du Becco Rosso. D’ici nous aurons une vue imprenable sur toute la Alta Stura ainsi que sur le hameau de Ferrier et l’étape du lendemain. Une journée également riche en histoire en avançant au rythme des bunkers jusqu’au fameux hameau de contrebandiers : le hameau de Ferrer. Cela sera également l’occasion de visiter le musée de
la contrebande et de saisir plus profondément les enjeux qui liaient nos deux vallées, Stura et Tinée. Encore une randonnée incontournable !
Jour 7 : Le Salso Moreno, entre Alpini et diables bleues
Départ de Ferrer jusqu’au hameau du Pras
Altitude min : 1642
Altitude max : 2506
Dénivelée total : + 820 m
Dénivelée total : – 1035 m
Temps de marche : 12,5 km – 5h30
Il s’agit du dernier jour de notre circuit mais nous lui avons préparé un caractère un peu spécial. Nous suivrons durant toutes la journée le tracé historique, authentique, des contrebandiers depuis Ferrier jusqu’au hameau du Pras. Nous remonterons jusqu’au col de Pourriac, fameux col de contrebande, avant de redescendre dans le bel alpage du Salso Moreno. Un lieu chargé d’histoire oscillant entre l’héroïque et le tragique, la guerre et la
contrebande. Toute la symbolique de ce lieu est appuyé par l’histoire partager de ces deux vallées : en guise d’une très belle conclusion à viser philosophique sur le thème de la Frontière.
Ce programme peut être modifié à tout moment par le professionnel encadrant en
fonction des conditions climatiques, des aptitudes physiques et techniques des
participants et de la disponibilité des hébergements. En dernier ressort, il reste
seul juge du programme.